6 erreurs en rénovation électrique

Les conséquences d'une mauvaise prise de terre ou d’un défaut de dimensionnement peuvent être graves avec des électrocutions et des dommages matériels irréversibles.
Main d'électricien installant une prise de courant à domicile

Sur les biens immobiliers de plus de 15 ans, le diagnostic électrique est obligatoire avant la vente ou la mise en location. Cette précaution permet de s’assurer de la conformité d’une installation ancienne aux normes actuelles. L’enjeu est de taille puisqu'en France, 1 incendie sur 3 est d'origine électrique et que le pays compte environ 4000 électrocutions graves chaque année.

1 - Laisser passer des défauts de conformité

Le diagnostic ne doit rien laisser passer. Tous les éléments visibles et visitables de l'installation sont examinés. Cela inclut le contrôle sur la vétusté des appareils branchés, la vérification des fusibles, des disjoncteurs ou encore l’examen des liaisons équipotentielles principales et supplémentaires de la prise de terre.

L’objectif est de protéger le bâtiment et ses occupants contre les conséquences désastreuses d'une mauvaise prise de terre, de l'absence de disjoncteur ou encore du branchement d’un équipement défectueux.

La réalisation du diagnostic n’exclut toutefois pas la présence de vices cachés, notamment sur les parties non visibles. Cela pourrait être un défaut sur une section intégrée au gros œuvre ou au second œuvre. Cette première évaluation constitue néanmoins une base solide pour la réalisation des travaux de mise en conformité.

2 - Mal dimensionner la nouvelle installation

En rénovation, comme en construction neuve, il faut évaluer les besoins en électricité de la nouvelle installation. Ceux-ci peuvent évoluer selon la destination du bâtiment, sa surface ou encore le nombre d'utilisateurs présents et à venir. Dans le cadre de la rénovation électrique d’une maison, il faudra prendre en compte le nombre d’occupants, le type d'appareils branchés et leur emplacement… Ces informations permettent de prévoir un plan cohérent pour la mise en place des différents circuits avec des prises de courant et des points d'éclairage en nombre suffisant.

L'électroménager, l'informatique, le matériel hifi, la téléphonie et les convecteurs électriques font partie des premières causes d'incendie d'origine électrique dans l’habitat.

Un défaut de planification pourrait se traduire par un circuit d’électricité non conforme sursollicité avec trop d'équipements branchés. Cela aurait pour effet d'accroître le risque de surchauffe et d'incendie, entraînant par ailleurs des coupures de courant aussi fréquentes que contraignantes et, à terme, dommageables pour l'installation.

3 – Omettre le contrôle des disjoncteurs et différentiels

Un diagnostic électrique s'intéresse aux disjoncteurs et aux dispositifs différentiels qui préviennent les dommages aux équipements et aux personnes. Leur mise aux normes est essentielle pour un accès à l’électricité conforme.

Disjoncteur principal et disjoncteurs divisionnaires

En plus du disjoncteur principal, qui protège l'ensemble de l'installation électrique, une rénovation aux normes doit inclure des disjoncteurs divisionnaires dédiés à des circuits spécifiques. Les ampoules et les appareils branchés sont ainsi mieux protégés contre les surcharges et les courts-circuits.

Dispositifs différentiels

L'interrupteur différentiel, comme son nom l'indique, relève les différences entre le courant électrique entrant et sortant. En cas de déséquilibre, les fuites de courant exposent les personnes au risque d'électrocution.

Pour les protéger, la pose d’interrupteurs différentiels est obligatoire depuis l'entrée en vigueur de la norme NF C15-100.

4 - Négliger la prise de terre

La prise de terre est un autre élément de protection des personnes contre le risque d’électrocution. Ici, en cas de fuite, le courant est dirigé vers la terre. Ces fuites pourraient être le résultat d’un fil électrique mal isolé. Une prise de terre correctement mise en œuvre permet d’évacuer le courant vers le sol. Ce sont ces fuites qui sont détectées par les interrupteurs différentiels, entraînant la coupure du courant.

Quels sont les risques ? Les conséquences d'une mauvaise prise de terre sont graves puisque les utilisateurs peuvent être électrocutés en cas de contact avec une pièce métallique sous tension. La surcharge, la formation d’arcs électriques sont d'autres conséquences d’une prise de terre mal effectuée. Le risque est le déclenchement d’un incendie en plus des détériorations sur les équipements.

5 - Ne pas considérer la qualité du matériel

Chez Courant, les fourreaux et les gaines électriques sont conçus pour offrir une résistance optimale sur différents types de chantier. Les produits de la gamme électricité Courant sont conformes aux dernières normes en vigueur et s'adaptent à toutes les installations avec des gaines ICTA, ICA ou encore IRL. Certaines sont vides, d’autres préfilées. Certaines sont spécifiquement conçues pour résister aux chocs plus importants (IK10) d'autres aux UVs.

Choisir une solution de qualité adaptée aux configurations du chantier garantit la sécurité et la pérennité de l'installation. Courant propose aussi des produits adaptés à des besoins très spécifiques, comme les gaines plates ou les gaines anti-rayonnement électromagnétiques.

6 - Faire l'impasse sur les essais de fonctionnement

Les essais de fonctionnement sont menés après la mise en œuvre d’une installation électrique. Ces vérifications portent sur tous les éléments de l'installation, depuis les raccordements des conducteurs actifs jusqu’aux appareils de commande (interrupteurs, boutons poussoirs va et vient…). Les disjoncteurs différentiels présentent à ces fins un bouton test. Pour les autres vérifications, il faudra se munir d’un multimètre ou s’en remettre au contrôle visuel.

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